Depuis 2016, l’expérience des journalistes en résidence a été lancée. On en parle aux Assises comme une formule qui réussit. Vincent Coquaz, journaliste résident à Libération, donne des détails à propos de ce concept dont le but est de rapprocher les journalistes des habitants.

Le projet de journaliste en résidence, qui permet une immersion de longue durée sur un territoire, consiste à rapprocher les habitants des médias et de discuter avec eux de leur rôle. Présent dans les quartiers politiques, le journaliste vient en soutien aux projets éditoriaux et à l’éducation aux médias. Vincent Coquaz, journaliste artistique pour Radio Campus Besançon et enseignant en journalisme, a choisi volontairement de se lancer dans cette expérience.

Il explique que les difficultés des journalistes dans leurs relations avec le public proviennent essentiellement « des mauvaises expériences vécues en raison d’un reportage mal fait », suscitant « la défiance de la part des citoyens ».

Le journaliste en résidence permet d’aller vers le public et d’échanger avec les étudiants. C’est une opportunité qui s’offre au journaliste pour « savoir comment les gens s’informent » selon Vincent, et de saisir le décalage entre ce qui est diffusé, les questions de neutralité et de subjectivité.

Pour lui, le journaliste n’est pas au-dessus de toutes critiques. Son rôle est « d’être crédible ».

Bourezgui Nourhene, étudiante tunisienne à l’IPSI