Retour sur les moments forts de la dernière édition des Assises… 

Après une édition spéciale sur la liberté d’expression en 2015, suite aux attentats de Charlie Hebdo, les Assises du journalisme se tenaient, pour la première fois, à Tours l’année dernière. Un rendez-vous axé sur la valeur de l’information, qui a réuni près de 170 intervenants et 2 400 visiteurs pendant trois jours. Le président de l’association organisatrice, Marc Mentré, dressait « un bilan positif » sur notre site.

L’HOMMAGE

Trois sculptures en bronze étaient érigées sur le parvis de la gare de Tours, le temps de l’événement. Celles-ci faisaient référence à Edward Snowden, Julian Assange et Chelsea Manning, autant de lanceurs d’alertes qui « ont sacrifié leur liberté pour la vérité » pour reprendre les termes de leur créateur italien, Davide Dormino.

Ici Marc Mentré, président de l’association organisatrice des Assises. Photo : Léna Soudre

LE JURY

C’est Laurent Joffrin, directeur de la rédaction et de la publication chez Libération, qui en avait été nommé président. Il était accompagné par 41 personnes aux responsabilités variées (journalistes, étudiants, universitaires, libraires…).

L’INVITÉ

Convié à une conférence sur le journalisme citoyen, Youcef Seddik avait fait le déplacement de Syrie. Il a fondé, en 2012, le centre de presse d’Alep, qui fonctionne grâce aux éléments recueillis par les habitants sur le terrain, inaccessible aux journalistes.

 

LES RÉCOMPENSES

Le grand prix des Assises du journalisme avait été décerné à l’ouvrage Informer n’est pas un délit, qui est le fruit d’une collaboration entre Fabrice Arfi et Paul Moreira. Sauver les médias, de Julia Cagé, a reçu, pour sa part, le prix spécial du jury. Les membres ont aussi décidé de récompenser les travaux de Virginie Sassoon pour Femmes noirs sur papier glacé (catégorie « Recherche ») et Jérôme Clément-Wilz pour son documentaire Un baptême de feu (catégorie « Enquête et reportage »).

L’ANNONCE

Germain Dagognet, chargé de projet à France Télévisions, avait dévoilé la date de lancement de France Info, sans en préciser le nom à l’époque. C’était au cours de la table de ronde consacrée à la multiplicité des chaînes d’info en continu.

Simon Bolle