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Retrouvez l’essentiel de la conférence « Intelligence artificielle : Les robots sont-ils nos amis ? »

Animé par Capucine Cousin, journaliste économique, avec Benoît Raphaël, journaliste et éleveur de robots ; Claude de Loupy, co-Fondateur de Syballis et Éric Scherer, directeur de la prospective à France Télévisions.

LES ENJEUX

Depuis qu’elle s’est insérée dans la chaîne de production de l’information, l’intelligence artificielle nourrit autant les peurs que les utopies. Soit un outil au service du journalisme, pour aider les journalistes, soit un outil qui perd le rapport vital à l’humain à cause des algorithmes. L’intelligence artificielle a la capacité d’aider les journaliste dans leur quotidien et leur permet de remettre leur travail plus rapidement. La vraie question est : les journalistes peuvent-ils travailler main dans la main avec cet outil ? Malgré sa grande rapidité, l’intelligence artificielle émet des doutes, autant chez les lecteurs, les journalistes et les rédacteurs.

CE QU’ILS ONT DIT

Éric Scherer : « On utilise des machines pour écrire des articles. Pourtant, les fakenews font partie de notre quotidien. On a du mal à atteindre les vrai news, c’est même difficile de convaincre avec des infos certificiées. »

Claude de Loupy : « Les machines sont connes. Les algorithmes, il faut les guider, car ils peuvent faire des graves erreurs. »

« Le robo-journaliste n’existe pas, il ne remplaçera jamais un véritable journaliste. La machine n’est pas capable d’interpréter les informations. Pour qu’une machine arrive à les interpreter, elle doit être itelligente comme les humains et cela prendra encore de nombreuses années. »

« Un robot n’a pas la capacité d’écrire comme si, par exemple, le public descend sur le terrain lors d’un match. Il est utile oui, mais seul un journaliste peut rendre en mot une telle situation. »

Benoît Raphaël : « Les robots sont très stupides, alors il faut mieux les éduquer. Il faut montrer un million de fois un truc à un robot pour qu’il puisse bien comprendre. »

À RETENIR

Malgré son expansion certaine, l’intelligence artificielle a encore un long chemin à faire avant d’être complètement acceptée. Les journalistes devront apprendre à l’adopter et à en faire un outil fiable. Celle-ci a bien des avantages, si elle est utilisée à bon escient.

Celina EHRLICH