Le « native advertising » n’est finalement pas si nouveau. Il est l’adaptation de ce qu’on trouve depuis des années dans les journaux papiers : le publireportage.

Pour Guillaume Sire, le terme est même apparu pour succéder à la notion de « brand content », qui associe une marque à une logique de communication. « Il fallait une nouvelle terminologie, parce qu’on avait trop usé et décrié celle de “brand content”. Mais ce n’est pas si différent. »

« A L’Express, on a notre propre définition du “native advertising”. Chacun a la sienne », explique Eric Mettout. Chez 20 Minutes, on cherche même à donner un autre nom à ce que les autres appellent du « native advertising ». « On a deux types de contenu “native” : l’advertising, qui est de la publicité sous forme informative qui renvoie vers l’annonceur ; et le publishing, qui est le développement de contenu éditorial autour d’un thème », détaille Renaud Grand-Clément, directeur adjoint marketing.

Mais même l’Interactive Advertising Bureau (IAB) n’a pas réussi à définir clairement cette notion. « Ils en donnent une définition tellement souple que tout ou presque peut se prétendre être du native advertising », lance Guillaume Sire.

Robin WATTRAINT

Sponsoring, native advertising : valoriser son média à tout prix ? – Jeudi 10 mars, de 9h30 à 11h au Centre de Congrès de Tours.

Pour aller plus loin :

Les liaisons dangereuses

Le livre blanc de l’Interactive Advertising Bureau (IAB)

Le reportage du New York Times sur l’incarcération des femmes aux Etats-Unis